Le trader est le métier le plus en vogue des étudiants. En revanche, c’est un métier qui nécessite énormément de résistances aux stress, car les attentes et objectifs de ce métier sont élevés et une forte pression est exercée par les équipes dirigeantes sur ces personnes. Si vous êtes une personne qui ne tolère pas travailler sous stress, nous vous conseillons de ne pas envisager de faire carrière via ce métier complexe.
Devenir trader : la méthode Si votre souhait est d’être trader, vous devez passer par une formation scientifique : master en économie-gestion ou de mathématiques, école de commerce, école d’ingénieur. Les étudiants qui ont opté pour le master en faculté doivent obligatoirement avoir un excellent niveau en mathématiques s’ils souhaitent travailler comme trader. Les formations les plus demandées qui offrent des cours pour devenir trader sont : les universités spécialisées en finance (Pierre et Marie Curie, Paris-Dauphine [avec son fameux master 203]), les grandes écoles d’ingénieurs comme Ponts ParisTech, Centrale et Polytechnique, les grandes écoles de commerces notamment ESSEC, EDHEC, HEC. Si vous souhaitez intégrez une grande école à coup sûr, vous pouvez vous préparer via un stage intensifs aux concours d’entrées. Si le circuit classique qui consiste à passer par une « grande » école française vous incommode, vous avez la possibilité de prendre la voie moins difficile. Vous passez par une formation en finance plus modeste, ensuite vous intégrez une banque de trading qui vous permet d’évoluer progressivement, ou vous vous expatriez. C’est simple, vous aurez plus de chances de devenir trader à partir de Londres (c’est la première place boursière dans le monde) qu’en demeurant en France, dans ce cas la maîtrise de l’anglais « des affaires » est un point essentiel. Le succès dans le trading passe par des concepts simples : bien maîtriser les maths, parler correctement l’anglais, et pouvoir supporter un environnement de travail de stress intense. La rémunération d’un trader La question du salaire est un mystère en France, c’est encore plus le cas avec le cas d’un trader. Toutefois, il fait partie des activités ayant une bonne rémunération au début de la carrière. Pour un junior par exemple, le salaire moyen dans l’année peut atteindre les 30 000 € et à cela s’ajoute les primes. Donc s’il obtient de bons résultats, le trader junior peut facilement obtenir 100 000 €. On peut toutefois établir de manière certaine qu’un trader sénior par an gagne en moyenne 297 000 €, avec les primes incluses.Comment devenir trader ?
Il est essentiel, avant de présenter la méthode pour devenir trader, de rappeler les missions journalières liées à ce métier. Les traders sont des « grossistes » dont la mission est d’apporter des liquidités sur les marchés et à ce titre sont considérés comme des teneurs de marchés (market makers). En fait, lorsque le client contacte la banque pour céder ou acquérir un titre, il est redirigé vers le trader qui lui indique le prix de vente ou d’achat (une fourchette de prix). Loin des idées reçues, le trader market maker ne peut pas choisir de direction sur les marchés. Impossible pour lui de prendre des risques en conservant plusieurs positions s’il n’a pas de garanties. Le trader empoche de l’argent sur le spread (marge) entre le prix d’achat et le prix de vente. Plus il est capable de faire des allers et retours (le nombre de transactions entre clients), plus ses gains augmentent. Généralement, les traders sont spécialisés sur une catégorie de produits financiers comme : le forex, les actions, les obligations... Dans la majorité des cas, ce sont des spécialistes d’une niche : le trader forex préfère par exemple la devise EUR/USD.
Il y a une deuxième catégorie de traders, on les appelle les proprietary trading ou prop traders. Ils sont chargés de trader l’argent d’une banque de façon spéculative afin que la banque produise des bénéfices. Avec la crise des subprimes, ce genre de traders se raréfie dans les banques et on les rencontre à présent sur les fonds de placement.
Le trader occupe une place de choix au sein d’une salle de marché, mais ils ne sont pas les seuls opérateurs à y exercer, d’autres desks existent. Les traders occupent environ 25 % des postes ouverts dans une salle de marchés. Parmi les autres desks, on retrouve différents profils : analyste technique, économiste, support IT, stratégiste...